La Mpox, anciennement appelé variole du singe, continue de se propager de manière inquiétante sur le continent africain.
Chiffres à l’appui, le Centre de Contrôle des Maladies (CDC) de l’Union africaine et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclarent une « urgence de santé publique ».
En effet, le CDC rapporte un total de 37 583 cas confirmés depuis 2022, dont 1 451 décès répartis dans 15 États membres de l’Union africaine. De son côté, l’OMS enregistre la présence du virus dans 15 pays africain et une hausse du nombre de cas de l’ordre de 160% par rapport à la même période de l’année précédente.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, le Directeur général de l’OMS, a même estimé que la résurgence de la variole simienne en République démocratique du Congo (RDC) et dans d’autres pays africains constitue une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI). Pire, pour le Directeur général de l’ACDC, la situation pourrait devenir incontrôlable.
En effet, cette épidémie représente une menace non seulement pour l’Afrique, mais pour le monde entier, en raison non seulement de son potentiel à se propager au-delà des frontières continentales mais aussi en raison de la découverte d’une nouvelle souche sexuellement transmissible du virus qui amplifie le risque pour la santé mondiale.
A noter que c’est la deuxième fois en deux ans qu’une telle urgence est déclarée pour la mpox.
Cette fois ci, l’OMS vient de débloquer 1,45 million USD de son Fonds de réserve pour les situations d’urgence, tout en appelant à davantage de financements pour soutenir les efforts de riposte.
Face à cette crise sanitaire, une action concertée est essentielle pour endiguer la propagation de la variole du singe et protéger les populations vulnérables à travers le monde.