JOUR 1 – Praia accueille la réunion régionale sur la revitalisation de la réponse au VIH/Sida en Afrique de l’Ouest et du Centre. L’évènement se déroule du 30 mai au 1er juin 2022. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre du Cap-Vert en présence de la Première Dame. L’Institut de la Société Civile pour la Santé en Afrique de l’Ouest et du Centre qui organise ce cadre d’échanges a réussi à réunir PTF, décideurs, bénéficiaires des programmes et acteurs de la société civile pour une revitalisation de la réponse au VIH dans un contexte changeant.
Ils ont tous la même préoccupation l’élimination des barrières et autres contraintes pour un accès équitable aux services de santé et une meilleure prise en charge des populations vulnérables au VIH. L’Institut de la Société Civile pour la Santé en Afrique de l’Ouest et du Centre, Onusida, le Fonds Mondial, les décideurs et acteurs de la Société civile comptent chacun en ce qui le concerne œuvrer pour la matérialisation de cet objectif.
Pour Dr José Ulisses Correia e Silva, Premier ministre du Cap-Vert : « nous devons renforcer la gouvernance, vaincre les inégalités, combattre le Stigma et toutes les formes de violences pour le respect de la dignité humaine. Venu présidé la réunion régionale de l’Institut de la Société Civile intitulée De Dakar à Praia : Revitaliser la réponse au VIH dans un contexte régional changeant, il a tenu à donner le ton et souligner les efforts faits par le Cap-Vert dans l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Des résultats magnifiés par le Directeur exécutif de l’Institut. M. Daouda Diouf invite tous les pays membres de l’organisation à s’inspirer de ce modèle de réussite. Selon lui, ce n’est pas acceptable que dans la région ouest-africaine, des femmes continuent de transmettre le VIH à leur enfant d’autant plus que les traitements existent pour l’empêcher. Il ajoute que pour l’heure, il y a lieu de co-créer des stratégies qui permettent de prendre en compte toutes les couches de la population en particulier celles vulnérables. Un appel qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, Onusida, le Fonds mondial, le Grand-Duché du Luxembourg et Expertise France partenaires techniques et financiers ont réitéré leur engagement à soutenir et accompagner l’Institut de la Société civile dans son action de tous les jours. Thomas Barbancey, chargé d’affaires à l’Ambassade du Grand-Duché du Luxembourg au Cabo Verde informe que son gouvernement consacre 15% de l’aide publique au développement à la santé mondiale.
La question de la rémunération équitable des acteurs de la Société civile dans la région préoccupe le Directeur exécutif de l’Institut. M. Daouda Diouf trouve inconcevable qu’il y ait certains d’entre eux qui perçoivent 15000 Fcfa le mois. Une inégalité à corriger.
Plus de 200 experts et acteurs venus de divers horizons se réunissent à Praia au Cap-Vert durant 3 jours pour discuter de : VIH pédiatrique, les financements des systèmes de santé, l’accès au traitement pour les populations vulnérables durant les différentes sessions. La finalité étant d’adapter la réponse au VIH pour les populations vulnérables aux réalités africaines et renforcer la mobilisation des bailleurs de fonds autour de ces problématiques.