Plaidoyer : les cultures africaines au coeur de la vision du CSIH WCA

date Publié le 08/02/2024

Des communautés entières dépendent des capacités des professionnels oeuvrant au sein des organisations de la société civile. Au fil des ans et des études menées, le constat a été fait que des difficultés similaires se retrouvent dans des localités, cultures, pays différents. L’intensification des efforts de plaidoyer des organisations communautaires et des organisations dirigées par les communautés, ainsi que le suivi et l’évaluation de ces efforts pour en mesurer l’impact et les résultats ont été identifiés comme des domaines prioritaires nécessitant un renforcement des capacités en 2023 par CSIH-WCA.

Malgré les efforts consacrés aux campagnes de plaidoyer, leur suivi et leur évaluation sont souvent négligés. Le programme de formation du CSIH-WCA a donc été conçu pour renforcer les compétences et élargir l’impact des actions de plaidoyer, ce qui apparaît comme une nécessité évidente. Ces compétences nouvellement acquises devraient servir de catalyseur pour apporter des changements significatifs dans les politiques et les programmes au niveau régional.

Lors de la première phase du processus de formation, plus de 80 jeunes ont travaillé à l’amélioration de leurs compétences en matière de plaidoyer et de responsabilité sociale. Suit à quoi, une autre session de formation en ligne a suivi, au cours de laquelle une douzaine d’acteurs de la société civile travaillant dans le cadre de leurs programmes nationaux respectifs ont bénéficié d’un renforcement de capacité en matière de plaidoyer sensible à la culture.

Les deux sessions de formation ont abordé des questions telles que les enjeux des lois et des politiques sur la santé sexuelle et reproductive des jeunes, les différentes formes d’implication des jeunes et la manière de rendre ces engagements efficaces, en utilisant diverses techniques de formation.

Le CSIH-WCA en est convaincu, ces efforts pour éduquer, former et habiliter les organisations de la société civile œuvrant dans les régions de l’Afrique de l’Ouest et du Centre constituent la porte d’entrée vers l’autonomisation des OSC et OCB et par la même occasion vers la mise en place de systèmes de santé résilients, inclusifs et durables.

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